Se decidiamo di immergerci in una rilassante escursione sui pendii delle Alpi Marittime, è giusto nutrire alte aspettative. Sono infatti molteplici e preziose le specie animali e vegetali che qui si diversificano in base alle altitudini, alla presenza dell'uomo o alla stagione nella quale abbiamo deciso di intraprendere la nostra passeggiata.
Entrati in Valle Stura, affiancando le rive della Stura di Demonte, nel greto che costeggia l'acqua, esiste una delle ultime stazioni osservabili di presenza di una pianta erbacea particolarmente interessante, la Lisca minore (Typha minima). Si tratta di una specie che esige una determinata tipizzazione dell'ambiente che la accoglie: in poche parole, per una sua crescita ottimale, sono decisamente importanti alcune caratteristiche specifiche dell'habitat senza le quali la pianta non può più sopravvivere o riprodursi facilmente.
É noto che, nei secoli, l'intreccio tra le attività umane e la biodiversità, abbia causato differenti problemi per la conservazione di alcune specie e che la gestione relativa a una convivenza costruttiva non sia così semplice. Le sponde fluviali, che presentano in natura specifici habitat, sono soggette a ripetuti cambiamenti che possono essere di origine antropica oppure di adattamento delle specie presenti alle alterazioni delle dinamche fluviali, spesso comunque anche loro legate a modifiche arrecate dall'uomo in zone limitrofe. Negli anni, il degrado di determinate aree ha comportato la diminuzione o addirittura la scomparsa di alcune di queste specie.
GEBIODIV, ovvero lavorare insieme per la biodiversità alpina
In questo contesto, la Regione Piemonte come affronta il degrado di habitat importanti, prioritari e protetti a livello europeo? La soluzione è creare e sviluppare una strategia condivisa a livello transfrontaliero Italia - Francia ed ecco che si torna a parlare del PITEM Biodiv'ALP "Proteggere e valorizzare la biodiversità e gli ecosistemi alpini attraverso una partership e una rete di connettività ecologiche transfrontaliere" e delle azioni che le cinque Regioni coinvolte nel progetto portano avanti per salvaguardare, tutelare, ripristinare e conservare la biodiversità alpina.
GEBIODIV è uno dei sottoprogetti che caratterizzano la strategia, capofila la Regione Piemonte. E' un progetto che si concentra sulle metodologie di gestione dei fattori di degrado della biodiversità e che rispetto agli altri progetti del PITEM Biodiv'ALP ha una componente più concreta che – spiega Matteo Massara, referente di progetto per la Regione capofila – , riguarda la realizzazione di circa 16 cantieri e interventi di recupero su habitat degradati e specie di interesse conservazionistico del territorio transfrontaliero del PITEM. Sono coinvolti per il Piemonte i territori delle aree protette delle Alpi Cozie, del Parco del Monviso e delle Alpi Marittime, ma sono previste anche azioni di recupero in ambiti al di fuori delle aree tutelate".
Alla ricerca delle migliori pratiche
Il lavoro di GEBIODIV consiste nell'individuare, a livello transfrontaliero, le migliori metodologie di gestione dei principali fattori di erosione della biodiversità, con particolare attenzione alle problematiche determinate dal pascolo in ambiente alpino. Vengono inoltre svolti degli approfondimenti sulle metodologie di valutazione e quantificazione degli impatti e un approfondimento sull'utilizzo delle sementi locali negli interventi di recupero. A tutto questo si aggiungono la gestione delle problematiche determinate dalle specie esotiche invasive e lo sviluppo di una rete di osservatori ambientali trasfrontalieri per la valutazione dei cambiamenti in corso sui pascoli (https://www.alpages-sentinelles.fr/), sui laghi alpini (http://lacs-sentinelles.org/) e sulle componenti animali e vegetali a causa dei cambiamenti climatici (a Orchamp, in Francia). Questi non sono nient'altro che gli strumenti che GEBIODIV usa per ottimizzare lo sviluppo di conoscenze condivise riguardo le migliori metodologie di gestione "perché - continua Matteo - è sempre più evidente che, se non si interviene con metodologie concrete ed efficaci, si rischia di perdere specie e habitat e ridurre il livello di biodiversità".
Tornando alla nostra Lisca minore...
Al termine della nostra escursione lungo la sponda della Stura di Demonte, osservando la Lisca minore, possiamo raccontarle che a breve incontrerà GEBIODIV, un progetto che si prenderà cura di riprofilare l'area riparia che la accoglie, in maniera tale da ricreare le condizioni ideali per la sopravvivenza e il ripristino del suo habitat. Inoltre, per lei, saranno realizzati anche interventi di riproduzione con la raccolta di semi da esemplari ancora presenti sul territorio, la loro semina e la diffusione di questi nelle aree appositamente ripristinate.
Ma Biodiv'ALP non finisce qui. Torneremo presto a raccontarvi nuove azioni messe in pratica per la tutela della biodiversità alpina.
Alpes Maritimes, biodiversité à protéger
Typha minima est une plante herbacée qui nécessite des caractéristiques spécifiques de son habitat, sans lesquelles elle ne peut plus survivre ou se reproduire. GEBIODIV, un projet européen qui protège la biodiversité alpine grâce à un partenariat et un réseau de connectivité écologique transfrontalier, protège cette espèce et d'autres.
Si nous décidons de nous lancer dans une excursion relaxante sur les pentes des Alpes Maritimes, il est normal d'avoir de grandes attentes. En fait, il existe de nombreuses espèces animales et végétales précieuses qui se diversifient ici en fonction des altitudes, de la présence de l'homme ou de la saison à laquelle nous avons décidé d'entreprendre notre promenade.
En entrant dans la vallée de la Stura, sur les rives de la Stura di Demonte, dans le lit de gravier qui longe l'eau, se trouve l'une des dernières stations observables de la présence d'une plante herbacée particulièrement intéressante, la Typha minima. C'est une espèce qui nécessite une certaine typification du milieu qui l'accueille : en bref, pour sa croissance optimale, certaines caractéristiques spécifiques de l'habitat sont très importantes, sans lesquelles la plante ne peut pas survivre ou se reproduire facilement.
Il est bien connu qu'au cours des siècles, l'imbrication entre les activités humaines et la biodiversité a posé différents problèmes pour la conservation de certaines espèces et que la gestion d'une coexistence constructive n'est pas si simple. Les berges des rivières, qui présentent des habitats spécifiques dans la nature, sont soumises à des changements répétés qui peuvent être d'origine anthropique ou d'adaptation des espèces présentes aux modifications de la dynamique fluviale, souvent toutefois aussi liés aux modifications apportées par l'homme dans les zones voisines. Au fil des ans, la dégradation de certaines zones a entraîné la diminution, voire la disparition, de certaines de ces espèces.
GEBIODIV, travailler ensemble pour la biodiversité alpine
Dans ce contexte, comment la région du Piémont fait-elle face à la dégradation d'habitats importants, prioritaires et protégés au niveau européen? La solution consiste à créer et à développer une stratégie commune au niveau transfrontalier entre l'Italie et la France. Nous revenons donc sur le PITEM Biodiv'ALP "Protéger et valoriser la biodiversité et les écosystèmes alpins par un partenariat et un réseau transfrontaliers de connectivité écologique" et sur les actions que les cinq régions impliquées dans le projet mènent pour sauvegarder, protéger, restaurer et conserver la biodiversité alpine.
GEBIODIV est l'un des sous-projets qui caractérisent la stratégie, menée par la région du Piémont. C'est un projet qui se concentre sur les méthodologies de gestion des facteurs de dégradation de la biodiversité et qui, comparé aux autres projets PITEM Biodiv'ALP, a une composante plus concrète qui - explique Matteo Massara, référent du projet pour la Région chef de file - concerne la création d'environ 16 chantiers et des interventions de récupération sur des habitats dégradés et des espèces d'intérêt pour la conservation dans le territoire transfrontalier du PITEM. Pour le Piémont, les territoires des zones protégées des Alpes Cottiennes, du Parc du Monviso et des Alpes Maritimes sont concernés, mais des actions de rétablissement sont également prévues dans les zones situées en dehors des zones protégées".
À la recherche des meilleures pratiques
GEBIODIV consiste à identifier, au niveau transfrontalier, les meilleures méthodologies de gestion des principaux facteurs d'érosion de la biodiversité, avec une attention particulière aux problèmes causés par le pâturage dans l'environnement alpin. Des études approfondies sont également menées sur les méthodologies d'évaluation et de quantification des impacts et une étude approfondie sur l'utilisation des semences locales dans les interventions de récupération. En outre, il y a la gestion des problèmes causés par les espèces exotiques envahissantes et le développement d'un réseau d'observatoires environnementaux transfrontaliers pour l'évaluation des changements en cours sur les pâturages (https://www.alpages-sentinelles.fr/), les lacs alpins (http://lacs-sentinelles.org/) et les composants animaux et végétaux dus au changement climatique (à Orchamp, France). Ce ne sont que les outils que GEBIODIV utilise pour optimiser le développement des connaissances partagées sur les meilleures méthodologies de gestion " parce que - poursuit Matteo - il est de plus en plus évident que, si nous n'intervenons pas avec des méthodologies concrètes et efficaces, nous risquons de perdre des espèces et des habitats et de réduire le niveau de biodiversité".
Revenons à nos Typha minima...
A la fin de notre excursion sur la rive de la Stura di Demonte, en observant Typha minima, nous pouvons lui dire qu'elle rencontrera bientôt GEBIODIV, un projet qui s'occupera de reprofiler la zone riveraine qui l'accueille, de manière à recréer les conditions idéales pour la survie et la restauration de son habitat. En outre, pour elle, seront également faites des interventions de reproduction avec la collecte de graines de spécimens encore présents sur le territoire, leur ensemencement et la diffusion de ceux-ci dans les zones spécifiquement restaurées.
Mais le programme Biodiv'ALP ne s'arrête pas là. Nous reviendrons bientôt pour vous parler des nouvelles actions mises en pratique pour la protection de la biodiversité alpine.
